Je dois mettre une description mais à part vous indiquer que vous trouverez ici des photos en noir et blanc … 🙂
Dimanche pluvieux
Nikon D5600 ; 18 mm ; 1/125s ; f/5,6 ; ISO 500
15 novembre 2020
Orléans
Encore une balade avec le papa, dans les rues désertes d’Orléans grâce à l’un des confinements, un dimanche de pluie comme on les aime, en bons bretons. La photo a été prise complètement par hasard, une seule prise, la meilleure. Elle fait partie des photos que j’aime le plus, si simple et poétique. Le temps est suspendu, cet instant à jamais gravé quelque part dans l’univers.
L'heure du thé
Nikon D5600 ; 52 mm ; 1/80s ; f/5 ; ISO 100
06 septembre 2020
Lorraine
Parmi tous les moments de paix vécus pendant ce premier confinement, le rituel du thé, pris tous les jours (ou presque) prend l'une des premières places dans mon petit classement personnel. Le soleil honorait très souvent notre invitation, nous réchauffant de ses premiers rayons, timides. J’ai pris cette photo quelques mois après le confinement, appréciant encore plus à posteriori ces instants de douceur qui nous étaient au départ imposés mais que l’on a su aimer.
Danseuses d'eau
Nikon D5600 ; 50 mm ; 1/125s ; ISO 100
15 octobre 2021
Nice
Dernière photo de la journée. Je suis assise sur un banc, j'avais sorti mon livre mais me rends compte que mon point de vue mérite d'être exploité. Les jets se reflètent sur leur propre création. Ressemblent à des danseuses en pleine représentation. Le contraste créé par le noir et blanc accentue leur silhouette. Elles font corps avec l'univers.
Route vers les étoiles
Nikon D5600 ; 26 mm ; 1/160s ; f/3,8 ; ISO 100
25 avril 2021
Orléans
C'est mon papa qui m'a montré le sujet de cette photo. Et lui qui m'a suggéré de la prendre. Nous étions assis en bords de Loire, pendant notre promenade dominicale. Il faisait bon. Des centaines de pétales s'étaient déposés sur la Loire tranquille. On imaginerait presque un funambule marchant sur cette corde, surplombant les étoiles. Poésie.
L'homme qui arrêtait les tramways
Nikon D5600 ; 30 mm ; 1/125s ; f/5,6 ; ISO 500
15 novembre 2020
Orléans
Plus de deux ans après l'avoir prise, je redécouvre cette photo. Pour le coup, j'ai demandé à Papa d'aller se positionner au niveau du tramway pour donner l'illusion qu'il l'arrête, ou le pousse, comme vous préférez. En inclinant un peu mon appareil photo, on a l'illusion que toute cette scène est très bancale, que tout penche, même le sol. Super Papa, tout de même.
L'envol
Nikon D5600 ; 140 mm ; 1/400s ; f/5,6 ; ISO 200
01 janvier 2021
Bou
Certaines de mes meilleures photos n’ont pas été réfléchies, ce qui les rend d’autant plus précieuses. Celle-ci en fait partie. J’étais à bonne distance de ce héron, réfléchissant à la meilleure façon de rendre hommage à sa grandeur. Et puis au beau milieu de ce calme, un coup de fusil. Eh oui … c’était sans compter sur les nombreux chasseurs qui occupent les bois à cette période, à n’importe quelle heure du jour, même un premier janvier. L’oiseau s’est envolé, il ne m’est plus resté qu’à appuyer sur le déclencheur une demi-seconde avant qu’il décolle. Voilà le résultat.
Vapeur d'eau
Nikon D5600 ; 75 mm ; 1/320s ; f/5 ; ISO 100
10 octobre 2020
Orléans
Une dizaine de jours après mon arrivée à Orléans, pour l’un de mes premiers week-end (et pas le dernier !) en compagnie de mon papa, il faisait encore grand soleil dans le salon à ce moment de l’automne. Nous attendions l’un de ses amis et j’avais une tasse de thé prête à être bue. La vapeur d’eau fait partie des éléments naturels qui me fascinent le plus. Elle disparaît vite alors il faut savoir la saisir au bon moment. Fort heureusement, grande amatrice de thé, l’occasion se présente très régulièrement. Si j’ai mon appareil photo sous la main, voici ce que cela peut donner.
Mouvement
Nikon D5600 ; 80 mm ; 25s ; f/9 ; ISO 100 ; ND 500
16 décembre 2020
Orléans
Lors de mes promenades seule en bords de Loire, une belle après-midi de décembre. Il faisait gris, la Loire était calme. Alors que mon intention de départ était simplement celle de lisser la surface du fleuve, en installant mon appareil photo une trentaine de secondes sur mon trépied, je me suis rendu compte avec joie après avoir pris la photo que le mouvement de la barque était lui aussi bien distinct. Il la met en valeur avec finesse et fige son instabilité. Impromptu.
Floraison
Nikon D5600 ; 48mm ; 1/60s ; f/4,5 ; ISO 1600
24 février 2022
Nice
“ce fut l'une des années les plus formidables et les plus difficiles de ma vie. j'ai appris que tout est temporaire. les instants. les gens. les fleurs. j'ai appris que l'amour consiste à donner. tout. et à le laisser faire mal. j'ai appris que la vulnérabilité est toujours le bon choix parce qu'il est facile d'être dur dans un monde où il est si difficile de rester doux. j'ai appris que toutes les choses vont par deux. la vie et la mort. la douleur et la joie. le sel et le sucre. toi et moi. c'est l'équilibre de l'univers.” – rupi kaur
Effet gâteau au chocolat
Asus X00QD ; 3,94 mm ; 1/120s ; f/1,8 ; ISO 49
12 octobre 2019
Lac de Pierre Percée
J’ai pris cette photo presque sans m’en rendre compte. C’était une journée très particulière, qui n’aurait pas dû forcément se passer de la façon dont elle avait commencé à se passer, hors du temps, hors de ma vie. J’avais tout de même décidé de la prendre comme elle arrivait, embarquée dans une folle aventure. Je me suis accroupie avec mon téléphone, et découvert que le sol était plus intéressant qu’il n’y paraissait de prime abord. La terre craquelée, le sol complètement sec alors qu’il aurait dû être immergé donnait cet effet que j’ai nommé par la suite « gâteau au chocolat ». Il m’évoque ce gâteau brûlant à la sortie de four, qui se fissure à vue d’œil.
Incursion
Nikon D5600 ; 105 mm ; 1/400s ; f/3,2 ; ISO 100
08 mai 2021
Bords de Loire
Le brin d'herbe a transpercé l'eau. Non content d'y entrer, il s'y reflète, se mire, contemple son pâle reflet. Le point d'entrée relie l'objet à son reflet et crée une courbe dont on ne voit pas la fin. De l'autre côté du miroir.
Symétrie
Nikon D5600 ; 60 mm ; 1/20s ; f/5 ; ISO 3200
29 octobre 2020
Eglise du Sacré-Coeur
Le jour de mes 20 ans, la veille d’un confinement, une escapade à Paris. Improvisée. J’ai adoré. Une première fois pour beaucoup de choses. Cette photo en est une. C’était bien la première fois que je pénétrais dans cette basilique. Très inspirée par la grandeur du monument, je me sens toujours minuscule et si puissante quand je franchis la porte d’une cathédrale. Des arches jumelles, immobiles et éternelles.
Lect'heure
Nikon D5600 ; 70 mm ; 1/640s ; f/5 ; ISO 100
22 novembre 2020
Orléans
Un autre dimanche du confinement dans les rues d’Orléans. Bien respecter l’heure de liberté autorisée. Nous avions notre parcours préféré. Et puis ce jour-là nous avons profité du soleil d’hiver quelques minutes avant de rentrer. Papa qui a toujours un livre dans sa poche (on ne sait jamais) en a lu quelques pages pendant que je le prenais en photo sans qu’il ne s’en rende compte.
Incertain
Nikon D5600 ; 40 mm ; 5s ; f/18 ; ISO 100
01 janvier 2021
Bou
Ce qu’il se passe en cinq secondes. Un bateau qui danse au gré du courant, un photographe qui ajuste ses réglages, la brume qui s’étend, le givre qui fond, imperceptiblement. La photo en pose longue a ceci de particulier qu’elle fige une scène en mouvement. C’est flou mais c’est si clair. Incertain mais solide.
Petit paysage
Nikon D5600 ; 105 mm ; 1/200s ; f/4,8 ; ISO 640
24 septembre 2023
Nice
Je fais du plant de melon qui pousse sur mon balcon un sujet d'expérimentation pour quelques photos macro. Je tente le traitement en noir et blanc, que je n'utilise pas souvent pour le macro. La mise au point sur ces minuscules « poils » rend abstrait le sujet général mais j'aime l'idée que l'on puisse imaginer que la petite feuille photographiée puisse être un grand paysage.
Torsade
Nikon D5600 ; 105 mm ; 1/500s ; f/4,5 ; ISO 100
21 septembre 2020
Etang de Gondrexange
Pour mon dernier week-end en région nancéienne, nous avons profité pour la deuxième fois de ce merveilleux endroit pour bivouaquer et en prendre quelques photos. L’une d’entre elles, cette torsade naturelle, sur laquelle se trouvaient deux libellules quelques secondes plus tôt. On eût presque pu y voir une mèche de cheveux. Mèche rebelle.