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Une page fourre-tout sur laquelle vous trouverez en vrac des bateaux dans la lumière, des cascades, des oiseaux qui s'embrassent, du soleil qui joue à cache-cache, du ciel bleu, des nuages, des bouts de mes paysages de vie.

Souvenir d'un matin frais

Nikon D5600 ; 48 mm ; 1/4000s ; 1/4,5 ; ISO 100
1er janvier 2021
Bou

C'est l'une de mes plus belles photos. Le soleil est presque parfaitement dans l’axe du mât. Et le fait qu’il n’y soit pas complètement rend la photo encore plus réelle dans la magie. Le soleil se mêlait à la brume, la dissipant peu à peu. Il faisait froid et le thé chaud fut le bienvenu. Rien ne vaut un paysage magnifique qui peut être contemplé dans le silence.

Équilibriste

Nikon D5600 ; 105 mm ; 1/1000s ; f/8 ; ISO 200
21 septembre 2020
Etang de Gondrexange

Cette libellule m'a offert des instants de grâce rares. Elle était là, posée au bout de sa fine branche, équilibriste du bord de l'eau. Elle y est restée de longues minutes, de quoi saisir mon appareil photo et la photographier sous tous les angles. Des instants suspendus dans le temps.

Petits galets ou grands rochers ?

Nikon D5600 ; 105 mm ; 8s ; f/9 ; ISO 100 ; ND 1000
26 septembre 2021
Cagnes-sur-Mer

Les galets disparaissent quand les vagues les caressent. Ils se déplacent, humides, froids. Seuls les plus éloignés de l'eau pourront peut-être se réchauffer lorsque le soleil pointera de nouveau le bout de son nez.

La chute du temps

Nikon D5600 ; 18 mm ; 1/6s ; f/18 ; ISO 100
21 juillet 2021
Cascade des Tufs

Les feuilles s'agitent, l'eau tombe. Le temps passe, à son rythme. En moins d'une demie seconde, il s'en passe des choses. Les gouttes se regroupent pour devenir un filet d'eau. Elles jaillissent de la cascade pour se poser sur nos bras chauds. Le bruit est assourdissant mais l'air est frais. Profitons-en. Le temps tombe et se fige.

Contemplatives

Nikon D5600 ; 26 mm ; 13 s ; f/5,6 ; ISO 100
3 décembre 2022
Nice

Sortir prendre des photos les jours de pluie est souvent bénéfique, tant pour la lumière, que pour l'absence d'humains sur les photos. Ces chaises bleues ont été prises en photo des milliers de fois, mais sous la pluie et un ciel orageux en arrière-plan, c'est un peu différent. Un autre regard.

Affrontement

Nikon D5600 ; 105 mm ; 1/200s ; f/4,5 ; ISO 100
3 août 2022
Camp d'Argent

Duel d'insectes à antennes, sur un plateau de Bollène-Vésubie, arrière-pays niçois. Il fait chaud, lourd. Les insectes aussi subissent l'air moite. S'affrontent-ils, convoitant la même partie de fleur, ou bien sont-ils en pleine conversation, se racontant leurs dernières aventures ? Je n'entends pas leurs paroles. 

Le temps d'une éternité

Nikon D5600 ; 18 mm ; 76s ; f/14 ; ISO 100 ; ND 1000
14 mai 2021
Reuilly

Pendant ce temps, dans l'eau, les grenouilles offrent un beau concert dans l'air frais de la soirée qui commence à peine. L'appareil posé sur le trépied, je m'assois sur le banc, en retrait, le temps que la photo se crée. Seuls les nymphéas et les roseaux qui sortent leur tête de l'eau confirment quelle partie de la photo est le reflet de ce beau paysage. Un instant de paix et de méditation.

Illuminés

Nikon D5600 ; 66 mm ; 1/1600s ; f/5,6 ; ISO 100
13 août 2021
Toulouse

Dans la chaleur de la fin de journée, le soleil descend enfin. Il se cache derrière le lampadaire, l'illumine. Il est au bon endroit, au bon moment. C'est l'instant décisif.

Le baiser

Nikon D5600 ; 140 mm ; 1/50s ; f/5,6 ; ISO 100
14 mars 2021
Orléans

Après de longues minutes d'observation, de nombreuses photos de ces deux-là et de leurs amis, ils m'ont offert cette image. A l'angle de l'église, les deux protagonistes se retrouvent pour un beau baiser. Sous les fleurs de cerisier, accompagnés d'une brise printanière. Le temps est suspendu.

Défie la gravité

Nikon D5600 ; 34 mm ; 15s ; f/9 ; ISO 100 ; ND 1000
28 mars 2021
Beuvron

Le matin, tôt. Les yeux encore fatigués, ils ont du mal à s'ouvrir. Mais la beauté de ce paysage lui aussi encore dans les vapes réveille l’âme. La brume se dissipe, il faut aller vite. Il faut l’imprimer. Se dépêcher sans se précipiter. Prendre le temps pour capturer l’instant. Tout est prêt. Profiter de la nature encore silencieuse et paisible. L’arbre ne bouge pas, modèle immobile. Il pose.

Parfum de bout du monde

Nikon D5600 ; 18 mm ; 6s ; f/5,6 ; ISO 100 ; ND 1000
28 février 2021
Nouan-sur-Loire

L’air était frais en ce dimanche soir de fin de week-end mais le paysage valait bien de rester dehors quelques minutes de plus. Le soleil se couche et disparaît très rapidement de l’horizon. Alors juste avant qu’il s’en aille complètement, poser le trépied, régler l’appareil photo pour une pose longue et tourner l’objectif pendant que la photo se crée. Pour une photo réussie, mélanger ces ingrédients et compter une vingtaine de secondes au total. Déguster frais.

Loire magique

Nikon D5600 ; 30 mm ; 30s ; f/22 ; ISO 100
12 novembre 2020
Orléans

À une centaine de mètres en bas de mon studio orléanais, la Loire. Nous ne pouvions à ce moment-là sortir qu’une heure par jour, les déplacements étaient limités. Pas besoin d’aller très loin pour trouver la magie. Il s’agit simplement de prévoir l’heure à laquelle le soleil se couche pour être prêt. Tout est lisse, tout est calme. Paix.

Monde de mousse

Nikon D5600 ; 112 mm ; 1/30s ; f/5,6 ; ISO 100
28 juin 2020
Cascade du Nideck

Une semaine après avoir acquis mon nouvel appareil, j’étais encore complètement émerveillée par la qualité des photos qu’il pouvait produire. Juste avant cette photo, je prenais en photo une cascade, l’appareil posé sur le trépied, réglé sur la mise au point manuelle. Évidemment, j’ai oublié après avoir terminé cette série de remettre la mise au point automatique, qui est quand même plus agréable pour des photos prises (presque) en marchant. La photo manque sûrement de netteté mais je suis bien contente de cet effet d’intimité qui en ressort. On n’a qu’une envie : se fondre dans cette mousse, profiter des rayons de soleil qui passent à travers les arbres. Puis s’endormir.

Sous les étoiles
 
Nikon D5600 ; 18 mm ; 30s ; f/3,5 ; ISO 1600
9 août 2020
Quelque part sur la route
 
Mes premières photos de ciel étoilé. J’étais époustouflée par le rendu et la différence de résultat en fonction des différents réglages. C’était un beau soir d’été, en route pour rejoindre la Bourgogne et puis juste avant de me brosser les dents, j’ai ressorti mon appareil photo et mon trépied. Ce que vous ne voyez pas c’est le silence et le calme, la douceur de l’air enfin frais. Le silence fait du bruit, quelquefois.

Timide soleil

Asus X00QD ; 3,94 mm ; 1/10000s ; f/1,8 ; ISO 25
19 février 2020
Villars-Reculas

Le soleil qui essaie d’apparaître derrière la couverture de brume mêlée aux flocons de neige. Il hésite, il doute. Est-il à sa place ? Est-ce le bon moment ? Est-il attendu ? Il finit par se dire qu’il va oser y aller, qu’il verra bien. Il a bien fait.

Coucher de soleil

Nikon D5600 ; 105 mm ; 1/1600s ; f/5,6 ; ISO 100
24 juillet 2020
Sur la route

Spectaculaire et inattendu. Un arrêt rapide au bord de la route, le temps de sauter (littéralement) de mon siège, foncer récupérer mon appareil photo et se placer juste derrière la barrière pour capturer l’instant. Le résultat est encore plus beau que ce à quoi je m’attendais en prenant le cliché.

Rideau sauvage

Asus X00QD ; 3,94 mm ; 1/8000s ; f/1,8 ; ISO 28
11 avril 2020
Lorraine

Le rideau prend vie grâce au vent. Il s’exprime, se meut, il danse. Il est fin, il se laisse attirer par ces nuages qui lui murmurent de les rejoindre. C’est tentant. C’est un monde inconnu qui s’offre à lui. La liberté. Mais nous ne sommes qu’en avril. L’air reste frais. Alors il profite encore de la chambre réchauffée par le soleil. Une prochaine fois, il osera.

Voûtes

Nikon D5600 ; 20 mm ; 1/250s ; f/3,5 ; ISO 800
12 août 2020
Abbaye de Fontenay

Les voûtes semblent se multiplier à l’infini. Presque. Elles en imposent mais ne nous écrasent pas. Elles semblent nous protéger. Gros câlin.

Vitraux traversés de lumière

Nikon D5600 ; 52 mm ; 1/60s ; f/4,8 ; ISO 500
12 août 2020
Abbaye de Fontenay

Enfin de la fraîcheur dans cet air lourd et chaud. Un espace hors du temps. Ici, tout s’arrête. On peut à nouveau respirer. Les vitraux, tout au fond, sont traversés par le soleil de plomb mais la pierre reste froide. La lumière nous attire depuis l’entrée de l’abbatiale. On ne peut que s’en approcher et être émerveillé par sa beauté.

Brouillard sur voie

Nikon D5600 ; 105 mm ; 1/400s ; f/2,8 ; ISO 100
31 octobre 2020
Gare d'Orléans

Il fait froid, nous sommes samedi. La matinée est déjà bien avancée, pourtant le brouillard reste épais. Les voyageurs sont rares. Les quais sont vides. Un train attend de partir. Quelle est sa destination ? Qui en sera le passager ? Dans cette gare, cachée derrière le brouillard, tout est possible. Rêver, voyager. Seuls ceux qui auront l’audace de monter dans ce wagon sauront ce qui se cache au bout.