Détail ensoleillé

Nikon D5600 ; 140 mm ; 1/1250s ; f/5,6 ; ISO 250
18 novembre 2020
Orléans

Un matin, peu après le réveil, dans ma petite chambre orléanaise. Le soleil était au rendez-vous. J'ai saisi l'opportunité pour créer de jolis clichés, aux notes de poésie et à l'ambiance encore rêveuse.

Moi-tié

Nikon D5600 ; 42 mm ; 1,5s ; f/5,6 ; ISO 2500
29 septembre 2021
Nice

Une moitié de moi façon sculpture. La blancheur de la peau, presque transparente, contraste avec le fond très sombre. L'essentiel est là. Le demi-sein. La ligne caractéristique sur mon ventre qui part de la poitrine et traverse le nombril sans s'y arrêter. Le grain de beauté qui en est légèrement décalé.
Pour certains, cela suffit à me reconnaître.
Les détails comptent.

Grandir

Nikon D5600 ; 18 mm ; 1/200s ; f/4,5 ; ISO 100 ; flash
4 décembre 2022
Nice

Je prends cette série de photo un dimanche matin, presque au réveil, pas maquillée ni coiffée. Pour une fois, habillée. Vêtue d'une longue robe noire et de mes simples bijoux de tous les jours. Je remarque au moment de la retouche les plis de mon visage, que je vois rarement, mais qui me plaisent. Je grandis. À quel moment commence-t-on à dire que l'on vieillit ?

Rêverie au bord de l'eau

Nikon D5600 ; 23 mm ; 1/100s ; f/5,6 ; ISO 250
20 septembre 2020
Etang de Gondrexange

Cet autoportrait doit sa réussite à la spontanéité de la prise. Envoûtée par l'ambiance onirique créée par les barques, la lumière de fin de journée, je n'ai eu qu'à me placer sur la barque et à appuyer sur le déclencheur, caché dans l'une de mes mains. L'atmosphère de douceur est renforcée par ma tête légèrement penchée sur la gauche et les cheveux qui tombent sur mon épaule.

Happée

Nikon D5600 ; 34 mm ; 1/200s ; f/4,5 ; ISO 100
11 février 2023
Nice

Extrait de l'un des shootings dans mon studio de fortune. Je teste plusieurs poses différentes, utilise mes cheveux qui ont un peu poussé pour donner du mouvement. Tout l'intérêt de cette image est dans l'expression de mon visage et de mes mains.

Derrière les roseaux

Nikon D5600 ; 42 mm ; 1/100s ; f/5,6 ; ISO 200
20 septembre 2020
Etang de Gondrexange

Une série de photos intéressante. Je ne vois pas l'objectif correctement, à cette distance, avec mes yeux de myope. Je prends les photos sans visualiser le résultat. La lumière a bien joué son rôle, il faut dire. Elle éclaire mes yeux, réchauffe mes épaules et traverse mes cheveux. Portrait dans les roseaux, en cette fin de belle après-midi. Comme dans un rêve.

Sur soi

Nikon D5600 ; 62 mm ; 1/60s ; f/7,1 ; ISO 200
02 mai 2021
Orléans

Série d'autoportraits particulièrement réussie, ils mêlent douceur et secret.
Le corps se cache, pudique. Les cheveux tombent sur mon épaule, la tête se fond dans l'ombre.
Dévoiler un peu pour laisser imaginer le reste.

Pensées

Nikon D5600 ; 38 mm ; 1/40s ; f/4,5 ; ISO 1000
25 septembre 2022
Nice

Je reprends les autoportraits après avoir laissé mes cheveux vivre et repousser. Particulièrement fière de cette série car habillée, pour une fois. C'était jusqu'à présent un exercice difficile que celui de mettre à l'honneur le visage seul, de travailler sur son expression et ce que l'on veut faire passer par la photo. Je suis satisfaite du résultat, qui laisse à penser que je suis perdue dans de lointaines pensées. En vrai, je ne vois juste rien sans mes lunettes.

Douce peau

27 octobre 2022
Nice

Je crois que c'est l'un de mes autoportraits préférés, pour la texture de la peau qui en ressort. Douce et texturée à la fois, elle donne envie de laisser ses doigts la parcourir pour en capter la finesse. Toujours réalisées avec un minimum de matériel et dans un très petit espace, toutes ces photos sont pour moi précieuses. La preuve qu'il faut peu de matériel pour prendre de beaux clichés.

Autoconfidence

Nikon D5600 ; 18 mm ; 1/50s ; f/3,5 ; ISO 1250
8 janvier 2023
Nice

Encore un dimanche matin. C'était le moment d'immortaliser ma nouvelle coupe, fraîche de la veille. Mes cheveux poussaient en parfaite autonomie depuis presque un an, il était temps de les ordonner un peu. Bon, l'ordre n'est pas resté en place très longtemps. L'idée était d'utiliser mon tabouret et mon studio de fortune pour essayer de créer une belle image. Je conceptualise autrement à présent mon corps nu. Je veux le montrer un peu plus caché. Je sais, c'est pas très clair. Toujours est-il que la simplicité de la pose, le noir et blanc et mon ombre qui me parle, contribuent à la réussite de ce presque tableau.

L'étirement du chat

Nikon D5600 ; 18 mm : 1/500s ; f/5 ; ISO 250
18 novembre 2020
Orléans

Une fenêtre laissant passer la lumière matinale, un corps qui se réveille et s'étire contre le mur qui commence juste à se réchauffer. La coiffure de la nuit, la plante accrochée au mur. Peu d'éléments mais tout y est.

Réflexion

Nikon D5600 ; 18 mm ; 1/1250s ; f/5 ; ISO 250
18 novembre 2020
Orléans

En sortant du lit, un beau matin. Je profite du soleil et de mes mèches de cheveux qui veulent s'échapper de ma tresse de la nuit. Je suis toujours dans mes pensées. L'appareil photo m'importe peu, je me laisse porter par la lumière matinale. Je suis ici. On verra si la photo est réussie.

Coupée

Nikon D5600 ; 52 mm ; 1/50s ; f/5 ; ISO 400
08 novembre 2020
Orléans

Seulement trois essais avant d'obtenir cette photo. Trois éléments : un tee-shirt noir, un buste coupé, une lampe pince pour la source de lumière. Parfois, l'essentiel suffit.

Regard clair

Nikon D5600 ; 66 mm ; 1/80s ; f/5,0 ; ISO 640
27 septembre 2023
Nice

Une belle série d'autoportraits (habillés, désormais) en noir et blanc, dans mon petit studio fait maison. Je n'ai pas encore de fond uni donc il s'agit simplement de mes rideaux blancs devant une fenêtre qui fait office de puits de lumière. J'utilise comme sources de lumière artificielle deux lampes pinces qui me suivent depuis un moment maintenant et qui me sont bien utiles. Le déclenchement se fait toujours grâce à mon téléphone, qui m'évite de faire des aller-retours en courant depuis mon tabouret qui tourne vers l'appareil pour appuyer sur le déclencheur. 

Du flou

Nikon D5600 ; 26 mm ; 6s ; f/6,3 ; ISO 100
21 septembre 2020
Etang de Gondrexange

Après avoir expérimenté la pose longue en autoportrait dans ma petite chambre, je me lance pour me tester en extérieur. Les réglages sont différents mais l'idée reste la même.
Je suis désormais pieds nus. Et en possession d'un trépied, qui me facilite grandement la tâche. Je crois que je ne cours plus pour rentrer dans le cadre, j'utilise mon retardateur à bon escient. C'est encore mieux dehors.